Nous déciderons de nous acheter un vrai appareil photos avant Yellowstone, car toutes nos images d’animaux prises avec le smartphone et la Gopro (grand angle) sont nazes ! Je vous dépose tout de même un petit diaporama. A bientôt aux US.
Du 27 au 28/08 : A Waterton Lake, nous espérons traverser la frontière américaine une nouvelle fois !?! Pourquoi ? Pour voir Glacier et Yellowstone, Chicago et les Niagara Falls mais surtout pour éviter les Grandes Plaines Canadiennes. Ceci dit le Parc est très intéressant (suintement de pétrole, lacs suspendus, départ de hiking accessible par bateau, plage…). Il est aussi très fréquenté par les nounours. Je me paye une bonne frayeur : après la grillade du soir et « l’endormissement » des filles, Thom nettoie et range sa plaque de barbecue, je l’attends au coin du feu pour bavarder, lire ou jouer aux dés. Jusqu’à là, rien d’extraordinaire, sauf que ce soir là, je n’étais pas seule…à l’attendre…Thomas. Le petit arbre à 2 mètres de moi à bouger…un peu trop… et le crissement de plantes déchirées qui a suivi à réveillé mon instinct (oui oui, nous en avons encore)…J’ai pris mes jambes à mon cou pour me réfugier dans le cc. Thomas (dans la soute) m’a vu passer en courant…le problème s’est que j’avais laissé l’ordinateur, le jeu, la lampe et la bombe à ours à côté du feu…nos oreilles ont une énorme capacité lorsque les yeux n’y voient pas. Nous avons, tout de même, allumé les phares du cc et nous avons récupérer notre matériel, accompagnés de la deuxième bombe à ours. Et pourtant, nous adorons les parcs canadiens, qui sont plus sauvages que ceux des US, ils vous apprennent à vivre différemment et surtout l’omniprésence des animaux vous fait bien comprendre que vous n’êtes pas seuls à décider !! Quelques heures après, les douaniers nous laissent repasser aux US pour 3 mois sans aucun problème. Si nous avions su nous aurions pris le temps d’aller en Baja California et en Alaska !!!!
Le 26/08 à Canmore. Je sais déjà que ces superbes montagnes vont nous manquer lorsque nous les quitterons…elles décorent les paysages d’une manière si unique, si attachante.
Du 23 au 25/08 : Banff ! La trop riche. Nous nous balladerons autour du Lake Louise (voir vidéo) mais nous ferons une vrai rando, avec Nath et Jean au Lake Moraine. La plus belle randonnée est celle du O’Hara Lake dans le parc de Yoho mais il faut réserver 3 mois à l’avance…ce n’est pas notre genre…
Le 22/08 : La Columbia Icefield Road, considérée comme étant dans le top 10 des plus belles routes du Monde, nous permet de découvrir cette ancienne forêt subtropicale. J’en ai marre : il n’existe pas de superlatifs assez précis pour expliquer les Rocky. Nous sommes chanceux. Ces géants de glace que sont ces glaciers millénaires, tels que l’Athabasca, n'existeront plus dans 20 ans !! Mais non ce n'est pas la pollution, c'est juste la terre qui évolue vers une période de réchauffement...!
Du 20 au 21/08 : Jasper, la très belle randonnée de Sulphur Skyline Trail ou comment monté en haut d’un sommet en 700 m de dénivelé et 13 km.
Du 14 au 17/08 : Route vers les grands parcs des Rocky Mtns.. Attention aux Bisons, Elans, Renard, Ours noirs qui jalonnent notre route. Interdiction de rouler à partir de 19h00. Diane ne va pas bien durant 3 jours. Elle fait une grosse réaction à des piqures de mouches noires. Les boutons sont purulents et cicatrisent mal son système immunitaire s’emballe et elle a très mal à ses ganglions lymphatiques. On ne voit plus la forme de sa mâchoire tellement ils sont gonflés. Elle en a aussi sous les aisselles et dans l’aine. Nous sommes en pleine pampa, c’est la panique, elle n’arrivera pas à dormir. Je lui donne donc une grosse dose d’advil et je pose, une bonne partie de la nuit, de la glace sur ses ganglions pour réduire l’inflammation. Le lendemain nous consultons le médecin à Prince George qui comprend très bien la situation et qui lui prescrit tout de suite des antibiotiques (pour infos : une consultation en clinique privée = 65 € et les antibios et anti-inflammatoires = 27 €). Le soir cela va déjà mieux et les ganglions se résorberont en une semaine. Nath et Jean se tiennent au courant et je les remercie.
Le 13/08 : Nous repassons en BC et décidons d’aller nous baigner dans une source chaude (sortie de source à 53°C) dont nous raffolons: Liard River. Nous retrouvons Nath et Jean qui terminent leur Tour du Monde de 4 ans et qui vont devenir de véritables amis ! Leur site est bourré de photos, indications et souvenirs mémorables. C’est certainement le plus accompli des sites de voyage autour du Monde : www.natetjean.com. Nous nous donnerons régulièrement rdv jusqu’à Banff.
Du 3 au 13/08 : Nous resterons 10 jours dans le Wild. Je
cite ici Jack London qui a si bien décris ce Territoire Fédéral de l’Ouest Canadien.
Le Yukon c’est 2 routes : L’Alaska Hwy et la Klondike Hwy le reste n’est que pistes
(plus ou moins praticables) et 483 460 km² d’étendues sauvages. Le Yukon c’est aussi 3 villes, Whitehorse (la capitale…nous faisons le tour à pieds en 1h30), Dawson et Inuvik.
Le 4 : je prends la plus grave décision de toute ma vie. Ouuuui, il existe plus grâve, comme le coût de retrait des troupes américaines de l’Afghanistan…mais franchement il faut être complètement débile pour demander à Thomas de me couper les cheveux très courts en plein milieu du Yukon. Il n’y a pas un seul coiffeur à la ronde. C’est la toute première fois que je coupe mes longueurs. Vous savez, j’ai commencé à avoir un doute lorsque les commentaires de Thom ont cessé, que Diane me regardait d’une drôle de manière et que Eve les yeux humides a balbutié « non, je veux que tu redeviennes comme avant ». J’ai eu beau me rassurer en me disant « ils étaient très abimés depuis 2 ans, cette nouvelle coupe va te changer, les cheveux longs dans le cc ce n’étaient plus possible », il fallait tout de même que j’ose me regarder dans la glace que me tendait Thom. J’ai rien pu dire…30 ans de cheveux longs…et en 15mn plus rien. Depuis j’essaie d’être plus aimable avec les gens, de sourire plus, car de se sentir très très moche cela rend humble. Le soir, Eve m’avait déposé une mèche de cheveux sur mon oreiller…
Le 5 : Je me lève…en ce moment nous avons une tête de poisson crevé parcequ’il fait vraiment nuit noire durant 5h00 et qu’on se lève à 2h00 pour essayer de contempler des aurores boréales…mais moi, maintenant, j’ai une tête de hérisson crevé ! Allez savoir pourquoi dans le mètre carré de la salle de bain du cc, les ingénieurs ont trouvé le moyen de poser 2 miroirs ! Inévitables !
Le 6 et 7 : visite de la ville et découverte culinaire : un bon fish&chips...avant je pensais que c'était toujours mauvais!
Le 7 et 8 : Randonnée (543 m de
dénivelée, 10km, c’est la
seule que l’on pouvait faire…) à Kluane National Park où s’érige le plus haut sommet du Canada : Le Mont Logan 5969 m. Le musée est exceptionnellement instructif. Je suis contente que les filles
en sachent plus que nous sur les ours, les lynx, les renards et caribous ! C’est sympa de remarquer que le poids de nos 4 corps est le même que 406 grizzlis de 15 jours. L’Icefield de Kluane est
la 4ième surface de glace enneigée après les 2 pôles et le Groenland. Ces jeunes montagnes de 10 millions d’années (plus jeunes et plus hautes que les Rocky) s’élèvent encore de 2,5 cm par
an sous l’effet de la poussée de la plaque pacifique sous la plaque continentale. Nous sommes « armés » de bombes de capsicum contre les ours mais les rangers nous disent que notre meilleur
répulsif c’est les filles. Vous comprenez assurement pourquoi. Néanmoins durant les 2 jours dans le parc, nous avons la drôle de sensation de ne pas être seuls…surtout avec les 4 grizzlis
recensés dans la vallée où nous nous trouvons !
Le 9 : Départ pour Dawson. Nous ne souhaitons pas rester dans cette seconde ville mais emprunter la Dumster Road pour découvrir le magnifique park de Tombstone et découvrir, après le cercle polaire, l’énorme fleuve qu’est le Mackensie à partir d’Inuvik. Mais un « flying gravel » arrêta notre route ou plutôt notre piste. Le pare-brise est complètement fissuré à gauche du bas vers le haut ! Nous retournons à Whitehorse pour essayer de réparer. A l’heure où j’écris ces lignes, le pare-brise tient toujours et nous restons déçus. Mais il existe un vol direct Frankfort-Whitehorse…peut-être qu’un jour nous y reviendrons…
Le 10 : Nous rencontrons Martine et Francis, des saintongeais. Ils ont aussi leur pare-brise fissuré et doivent allés jusqu’en Pentagonie. Vous pouvez les suivre sur les-mouettes-voyageuses.blogspot.com. Ils sont deux cc à voyager et ce donne rdv tous les 5 jours. Ils se sont rencontrés par l’ingénieux site www.camping-car-monde.fr. Ce site des « camping-cars sur les routes de la soie et du monde » permet à ceux qui ont le temps d’organiser un voyage, qui ne parlent pas forcément anglais et qui ne connaissent pas les « combines » à l’étranger, de partir à l’aventure. Pour le soir nous préparons une petite surprise aux filles : un spectacle de French Cancan teinté d’histoires tordues sur la ruée vers l’or du Klondike. Ce spectacle est très très drôle et ferait fureur en Europe ! Au souvenirs de ce vaudeville, les filles lèvent encore la jambe en criant iiiiaah pendant une semaine!
Le 11 : Lavage des créatures de l’enfer que deviennent parfois les dousdous puis découverte de la « salmon pass » dans le barrage, qui supprime définitivement les rapides de Whitehorse tant redoutés. Les saumons sauvages viennent de remonter le Yukon (et ce n’est pas le plus facile des fleuves !) sur plus de 3000 km depuis l’Alaska. Certains sont déjà en décomposition alors qu’ils n’ont pas encore atteint leur frayères…Bivouac en fin de journée au bord du Yukon où nous nous baignons et c’est une prouesse car l’eau avoisine les 12°C !
Le 12 : Balade aux Beaver lakes où nous observons les pêcheurs et un castor en pleine frénésie de construction. Trop génial !
Du 1 au 3/08 : Changement des pneus (ceux de l’avant passent à l’arrière et vice et versa) avant de suivre la très belle route 37 entre les Rocky Mtns et les Coast Mtns pendant 3 jours où nous observerons nos premiers nounours (black bears) vers Watson Lake (ne pas aller chez Bee Jay’s pour le propane…très cher et pas accueillant). Les filles adopterons, pour un court moment une libellule bleue estropiée. Elles récoltent leurs insectes crevards sur la calandre du cc…elles possèdent toute une collection dans une boite qui pue :
Eve : on pourrait l’appelerLisa.
Diane : oui et on pourrait lui chanter une chanson pour qu’elle s’endorme. Elle aurait peut-être moins mal.
Patricia : elle suffoque, elle est en train de crever « vot' » bestiole.
Eve (Diane chante en voix off) : Naoon, regardes, elle bat le rythme avec sa queue !
Bref, le lendemain elle a eu droit à un bel enterrement.
Nous dormons au bord de la Skeena River qui doit faire 2 km de large. Nous écoutons encore et encore les bruits de la nuit prés du feu : sons des bois qui s’entrechoquent et qui forment des mikados géants sur les rives, cris aigue d’un rapace, gloussement de volaille, froissement de végétation. Tous seuls.
Du 27 au 31/07 : Après 2 jours de route nous arrivons à
Prince Rupert. Nous nous pesons : 3990 kg, oups ! Je crois qu’il faut trier…on a 500 kg de trop…nous allons dans un camping. Dans ce dernier, il y a très peu de camping-car mais beaucoup de
personnes « campent » dans leurs bateaux à moteur juché sur des remorques équilibrées !?! Des crabes, des crabes…enfin du poiscaille à manger ! Un musée à Cow Bay sur les
amérindiens de la British Colombia, les Tsimshiam Tisgagas ect….Des balades à Grasy Bay ou deux aigles (Bald Eagle)
pêchent et nous tournent autour…ouah...nous marchons sur les détritus de becquée qui tombent de leur nid…bouark…et sur certaines des centaines de petites îles qui s’émiettent le long de la côte de la
BC jusqu’à l’Alaska. Ce sont encore de très beaux décors…assez inoubliables ! Comme la rencontre de Carl, Megan et Tony. Des québécois du Lac St Jean avec qui nous avons bien rit et que nous
espérons revoir de l’autre côté.
Du 21 au 26/07 : Nous découvrons la beauté des paysages de
cette Province de l’Ouest. Il est très facile de dormir en pleine nature, sur les rives de la Fraser, à Brandwine Cascade, Caydosh Creek, Emerald Bay sur Green Lake…C’est grand, c’est très grand…La
littérature énonce souvent que les pionniers ont conquit l’Ouest, je dirais plutôt que c’est l’Ouest qui a conquit le cœur des envahisseurs ! Le 24 et 25 nous serons « habitants » de
Barkerville, capitale entretenue de 1862 du Cariboo Gold Rush. Les filles ont eu droit à 1h00 d’école (méthode mi-19ièmes). Après l’inspection des ongles et des cheveux par le maître (qui
parlait un anglais soutenu…cela fait du bien…), Eve m’a demandé si elle pourait sortir…Elle n’a pas voulu y retourner le lendemain. Nous sommes allées voir …devinez quoi ?...les écuries et le
travail du maréchal- ferrant…). Au programme : culture générale, formation des lettres, dictée de mots et chant. Thomas (à gauche du côté des hommes) et Diane se sont fait interroger :
Thomas devait trouver, suite à une définition, « l’os de baleine » (Wales Bones) et Diane, « le bouchon » (Cork, soufflé par Thom). Lorsque l’instituteur s’est aperçu que Thomas
était français et gaucher, il a fait tout un laïus sur son cas désespéré et toute la classe à bien rit…Nous avons assisté à un procès avec toutes les croyances et incohérences de l’époque, mangé un
truc bizarre dans l’ancien quartier de mineur chinois, visité des habitations et commerces ou les habitants vous parlent comme si vous faisiez partie de la communauté, une française-canadienne
« placote » un patois oublié des 60 millions français que nous sommes. Mais surtout nous nous sommes déguisés (nous avons beaucoup rit durant les essayages) et Diane a trouvé, non pas des
« gold nuggets » mais 4
paillettes d’or !!
Du 17 au 20/07 : Première nuit à Whislter (pour ceux que cela intéresse, il existe un parking nocturne gratuit au Scandinave Spa) : « quel est l’élément qui permet à un cc de démarrer le matin et qui ne fonctionne plus lorsqu’on écoute trop longtemps sa petite musique matinale ? »…changement de notre batterie de 8 ans tout de même. On a juste le temps d’arriver chez le garagiste avant que l’arbre de noël qui nous sert de tableau de bord, s’éteigne complètement. Le problème de Denis c’est de trouver une batterie qui puisse se positionner dans l’étroit emplacement du moteur. Nous « dormons » encore sur le parking d’un garage. Le lendemain Hank (le chien de Denis) est toujours là pour amuser les filles dans la rivière et Denis à trouver une batterie qui doit arriver en début d’après-midi. Je ne vous raconte pas le soulagement ! Alors Whistler, c’est Megève. C’est le 2ième plus grand domaine skiable du Canada. Nous oublions vite cette caractéristique car une journée de ski à 4 nous couterait 250 $ (prix «raisonnables » de l’été) sans la location des skis. A ce prix là vous pouvez skier au côté des équipes de ski brésilienne, néo-zélandaise…vous éclater sur des tremplins gigantesques…enfin à mon avis cela manque tout de même de neige ! Nous nous concentrerons donc sur les baignades dans les lacs et sur les randonnées : vues superbes entre Blackcomb Mountain et Whistler Mountain, on croise une marmotte dodue, certainement sourde, parce qu’avec le bruit qu’on fait…Le soir, nous assistons ravis à 2h00 de concert gratuit (Dvorak, Mendelssohn, Stravinsky…) du Vancouvert Symphony Orchestra accompagné par la très grande violoniste, Mayuko Kamio, pour l’Ouverture du Mariage de Figaro de Mozart. Je n’aurais jamais pensé voir un concert d’une telle qualité et une telle puissance un jour. Nous sommes contents que les filles aient pu en profiter. Merci la Colombie-Britannique !
Du 14 au 16/07 : Nous faisons le tour de Vancouver (merci
le smartphone) et on constate que les canadiens « trempent » dans la nature même dans leurs villes. Nous traversons le Stanley Park (400 ha) ou nous retournerons nous promener et profiter
de la plage comme les phoques.Traversée du Lion’s Gate Bridge, le pendant vert du GG bridge de San Francisco, vues imprenables sur Vancouver et sa baie. A peine arrivés au camping, on entend une
petite voie qui court à côté du cc : « vous êtes français, vous êtes français ???? ». Ni une ni deux, les filles à moitié assommées par la route, sautent dans leurs chaussures et
descendent rapidement du cc…on les reverra à la tombée de la nuit…C’est Célia, Philippe, Léandre, Armance et Valère qui nous ont accueilli et qui nous quittent déjà le lendemain
(dommage !) car ils ont réussi à trouver une place libre dans un camping de l’île de Vancouver. Nous retrouvons également les Québecois de Trois Rivière croisés à Petaluma CA. Bref, c’est
super ! Le 16 nous allons au Mac Millan Space Center : les filles
apprennent à décrire des êtres vivants sur des planètes principalement faîtes d’eau, de terre ou de gaz. Elles tentent de développer une équipe de scientifiques dont elles auront besoin sur une
planète étrangère. Jeux vidéo pour aborder un vaisseau nourrice (on s’est tous scratcher). Nous regardons l’incroyable film de Neil Amstrom et Buzz Aldrin marchant sur la lune et collectant des
spécimens. On assiste à un TP de chimie ou un prof’ nous fait des explosions jaune, verte/bleue ou rouge/orangé suivant la concentration des différents gaz, on se fait secouer dans un simulateur pour
un moment de décollage à bord d’une navette, on touche et sous-pèse des météorites et des morceaux de lune…Nous quittons cette jeune ville de 120 ans par son vieux
quartier de briques rouge en pleine rénovation : Gastown, dans Hasting st, les héroïnomanes et prostituées nous font coucou de la main…
Du 12 au 13/07 : direction Chilliwack pour rencontrer un garagiste (Automotive Repair) qui répare les vans fiat et qui a une mallette de diagnostic ! Après une baignade dans le lac, nous rencontrons Ralph Von Woerden qui nous diagnostique un ancien problème sur l’injecteur n°2 et n°4. Quoi ! Mais nous avons changé que le n°2 et le n°3 ! Nous lui demandons de nous changer le n°4. Si le problème persiste on saura que c’est le n°1 qui ne va pas bien. On rigole, on prend des photos, lui pour son site et nous pour le notre et Diane nous dit « je m’ennuie tellement que je ne n’ai pas le temps de faire autre chose »…donc direction Vancouver !
Le 12 juillet 2013 : Nous franchissons donc le 49ième parallèle du globe terrestre. Un bref récapitulatif pour les esprits aventuriers qui comme nous ont besoin de comprendre les mentalités susceptibles d’être rencontrées sur cette immense espace. La création du Canada (1867) est une histoire de découvertes de ressources naturelles. Mais pour ne pas laisser vos esprits fantasmer tranquillement aux grés des récits d’aventures qui vont suivre, je pose déjà LA questions « a qui appartiennent-elles, ces ressources… ? ». Il ya 40 000 ans le Détroit de Behring asséché permettait aux troupeaux de mammouths et de cervidés (1ière ressource naturelle) et à leurs chasseurs asiatiques de rejoindre ce grand territoire nord américain. Devenues indiens d’Amérique ou Amérindiens, ces tribus peuplèrent tout ce continent inconnu. Vers l’an 1000 un peuple scandinave éminemment connu débarque sur l’espace atlantique : les Vikings. A cette époque ces découvreurs-pilleurs étaient toujours en quête d’espaces (2ième ressource naturelle) pour créer des voies commerciales et avoir plus de nourriture. Les Européens arrivent donc sous les traits de la famille Eriksson. Puis le Canada va connaître une succession d’explorateurs à la recherche de cette même deuxième ressource:
1467 : pour le compte du roi d’Angleterre, le vénitien Jean Cabot découvre « officiellement » le Canada,
1534 : pour le compte du roi de France, le Malouin Jacques Cartier prend possession du Canada,
1610 : le navigateur anglais Henry Hudson croit découvrir « la grande mer de l’ouest ». Il laissera son nom et sa vie (abandonné dans un canoë au milieu des eaux glaciaires par son équipage) à l’immense baie proche du grand nord qui s’étend « seulement » du Nunavut au Québec.
Les français s’implantent, cultivent, vivent…L’ambiance est tendue. Les anglais veulent leur part du gros gâteau et les amérindiens commencent à comprendre…Des alliances se tissent entre Français et Hurons, Anglais et Iroquois…Seuls les coureurs-des-bois s’offrent et naviguent entre les plus offrant. L’un de, Etienne Brulé, sera dévoré par ses amis Hurons pour traitrise.
Au XVIème siècle, la fourrure (3ième ressource naturelle) est à la mode en Europe et on a tué tous les castors... Le grand voyage de traite de Des Groseilliers et Radisson dont les idées d’expansion seront boudées par Colbert (qui cherche à fixer les populations en Nouvelle-France), va déboucher sur la création de la grande Compagnie anglaise de la Baie d’Hudson. La France perd alors tous ses droits sur ce domaine immense qui s’étire du Nord du Québec aux Territoires du Nord-Ouest, en passant par le nord de l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan jusqu’au sud de l’Alberta.
Au XVIIIème siècle, la France perd toutes ses possessions (1763). Les militaires, les notables et gros commerçants
rentrent en France et laissent derrière eux, les plus démunis. De part leur
présence depuis 150 ans, ces français joueront un rôle important auprès des Compagnies de Fourrures qui veulent explorer plus de terres. Les espagnoles remontent du Mexique la côte ouest à la
recherche de l’or (4ième ressources naturelle) et les Russes descendent cette même côte depuis l’Alaska à la recherche de peaux d’otaries et de loutres qu’ils revendent en
Chine.
Au XIVème siècle, tout en écrasant les révoltes successives des Métis et Indiens, les immigrants Canadiens s’étendent
horizontalement vers l’Océan Pacifique, le long de la voie ferrée de la Grande Compagnie Privée : Canadian Pacific Railways. Tandis que les populations de l’ouest migrent verticalement en
suivant les filons d’or. Après la ruée vers l’or en Californie, sont découverts 2 filons en Colombie-Britanique puis c’est l’énorme ruée vers l’or du klondike dans le Yukon. Et c’est à ce moment là
que toutes les origines et cultures se mélangèrent. Enfin en 1789 les français canadiens ont du se poser des questions qu’en à supporter une
monarchie constitutionnelle au sein du Commonwealth…et il se la pose toujours…notamment en 1993 et depuis les années 2000 ou le Québec recherche son indépendance ! Les rancœurs sont toujours
présentes. Il n’est pas rare d’entendre de la part d’un français canadien ou québecquois que « tout est du aux britanniques », « qu’ils
aiment bien s’accaparer le travail des français », « ils sont capables de se mettre en valeur alors qu’ils n’ont fait que le plus facile », etc…Pourquoi le Québec veut sont
indépendance ? Pour récupérer des droits politiques et économiques car n’oublions pas la 5ième ressource naturelle : le pétrole. Mais j’ai déjà abordé ce sujet dans un précédent
post.
Et nous touristes de l’an 2013 qu’avons-nous constaté : du gaspillage d’essence bien sûr mais surtout de bois (6ième ressource naturelle) et d’eau (7ième ressource naturelle)! Incroyable ! Ils ont 20 ans de retard sur la gestion des forêts et des nappes d’eaux. Pour moi c’est une vraie catastrophe ! Des tuyaux qui gouttent abondamment, des robinets laissés ouverts, des nettoyages intempestifs de maisons, de voitures, de cc, des arrosages de pelouses particulières, publics ou de golfs en plein désert, des hectares de vignes et autres cultures irriguées jours et nuits, de magnifiques torrents détournés et bloqués, des Etats ou Province qui paient une misère l’eau qu’ils consomment…la liste peut-être longue…La communauté internationale devrait décider d’obligations face à ce gaspillage d’eau de la planète Terre. Ainsi avez-vous peut-être trouvé la réponse à la question ? Difficile ? A l’heure actuelle, les canadiens essaient de récupérer les nouvelles voies maritimes qui s’ouvrent suite à la fonte de la banquise au détriment des Danois (qui possède le Groenland), pendant que les américains (et les chinois) souhaitent les déclarer en voies internationales de transport. Retour à la deuxième ressource : l’espace. En tous cas ce qui est sur c’est que l’immigration est culturelle, il nous accepte donc pour 6 mois sans trop poser de questions !
Je n'ai pas pu déposer nos textes&photos sur le site durant les réparations du cc et je le regrette. Je suis embêtée parce que nous faisons beaucoup de "camping" en pleine nature dans des parcs qui ne sont pas équipés de wifi (et pas d'électricité pour charger l'ordi). Je prends donc du retard également dans ces moments là. Lorsque nous sommes proches des villes, j'utilise l'abonnement pré-payé du smartphone (~65 $/1G), sans abuser car il nous sert beaucoup pour la navigation gps, les recherches d'infos sur les sites touristiques, les endroits où dormir au dernier moment, la communication, etc...Dans les vrais campings, nous ne restons pas longtemps car ils sont chers. De plus la wifi est trés limitée contrairement à ce que l'on pourait penser. Nous n'allons jamais dans les mac-do (connection gratuite) et lorsque nous sommes dans un musée ou un parc c'est pour nous détendre. Tout cela pour vous dire que dans quelques jours nous serons dans le Yukon et LA il n'y aura pas beaucoup de wifi...Bonnes vacances à tous!!
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Voyage en camping-car
17000 La Rochelle
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